Sainte Catherine Labouré fut choisie comme patronne des colombophiles en 1949.
À l’occasion de la fête de cette sainte, nous sommes partis à la rencontre du dernier colombier militaire de France, celui du 8e régiment de Transmissions.
Catherine Labouré est née en 1806 en Bourgogne, dans une famille de paysans.
Sa mère meurt alors qu’elle n’a que 9 ans. Elle s’occupe avec son père de la ferme, en effectuant le ménage, la cuisine, la traite des vaches et l’entretien des 800 pigeons !
A 22 ans, elle entre à la maison des Sœurs de la charité et commence son noviciat le 21 avril 1830 à la maison-mère, rue du Bac à Paris. Le 30 janvier 1831, elle prend l’habit et prononce ses vœux.
Elle est témoin par trois fois, d’apparitions de la Vierge Marie. La Mère de Dieu lui révèle sa mission, lui confie des prophéties sur la France et lui dévoile l’œuvre qu’elle désire accomplir à Paris avec notamment la diffusion de la médaille miraculeuse.
En 1832, Mgr de Quelen autorise la frappe de cette médaille. La diffusion commence aussitôt, d’abord parmi les malades des hôpitaux, victimes de la terrible épidémie de choléra qui ravage alors Paris. Très vite, la médaille est qualifiée de miraculeuse à cause de nombreuses guérisons et conversions qui lui sont attribuées, dont la plus spectaculaire est celle du jeune banquier juif Alphonse Ratisbonne en 1842.
Sainte Catherine Labouré est béatifiée en 1933 puis canonisée par Pie XII en 1947.