Dans le contexte anxiogène que nous avons traversé durant cette année 2020, Noël a pris une dimension nouvelle cette année dans de nombreux pays. Après les épreuves imposées par la pandémie et les crises qui ont jalonné ces derniers mois, la Fête de Noël est apparue comme fédératrice, malgré la course au consumérisme dont les médias nous ont gavé ces dernières semaines.
Le Monde a pris conscience de sa fragilité et de ses interdépendances. Certes, les rodomontades de certains dirigeants autoritaires, les conflits et les souffrances n’ont pas disparu mais un climat un peu plus serein a marqué ces derniers jours. Noël, symbole de la Lumière mais aussi de la fragilité de l’Enfant né, nous révèle nos faiblesses humaines et nous a obligé à une humilité face à notre relative impuissance contre le mal symbolisé par un virus.
L’homme capable d’un projet partagé
Il se peut que ce temps de rassemblement même à distance à cause du risque sanitaire devienne ce creuset d’Humanité dont nous avons tant besoin et annonce une année 2021 plus solidaire et plus responsable. Si l’arrivée des vaccins constitue un motif d’espoir très sérieux, c’est grâce à cette solidarité internationale – au delà des enjeux économiques réels – qui a permis une recherche accélérée et une industrialisation impressionnante. Démonstration que l’Homme est aussi capable d’un progrès partagé, incarnant ainsi la finalité de son existence.
Puisse la Lumière de l’Emmanuel continuer à éclairer les mois à venir.
Général (2°S) Jérôme Pellistrandi
Rédacteur en chef de la Revue Défense Nationale