4 février – Sainte Véronique, patronne des soldats de l’image et de l’ECPAD

Jusqu’en 1996, saint Eloi était patron de l’ECPAD. C’est le 4 février de cette année qu’est fêtée pour la première fois Véronique comme sainte patronne des soldats de l’image.
Extraits du livret de présentation de la sainte patronne du 2 février 1996.

L’ECPA change de saint patron : saint Eloi protège les hommes du fer et par extension le matériel. Sainte Véronique, la sainte patronne des photographes. Ce changement accompagne un fait de société. Longtemps, on a songé à l’outil, aujourd’hui c’est une reconnaissance officielle de l’image tous supports confondus et de sa vraie valeur.

Il est intéressant de remarquer que cette prise de conscience ait lieu au lendemain du 80è anniversaire d l’ECPA et au seuil du 3è millénaire dans lequel l’image s’impose dans tous les domaines.

En décidant de placer l’ECPA sous la protection de sainte Véronique, on donne à tous ceux qui travaillent autour de l’image (conception et réalisation), une dimension qui ajoute du sens au travail de chacun.

L’image a définitivement changé de statut : nous en sommes tous conscients. Tous ceux qui travaillent avec l’image doivent en avoir conscience : c’est un outil, un art, une mémoire, un pouvoir d’évocation. L’image sous toutes ses facettes, que l’ECPA connait parfaitement, est digne d’avoir une patronne.

C’est donc pourquoi l’établissement désire se placer sous la protection de sainte Véronique.

L’ECPA

La tradition, ce n’est pas ranimer des cendres, mais de faire vivre une flamme.

Depuis 80 ans, l’ECPA produit, conserve, valorise, diffuse des images du Ministère de la Défense. Saint Eloi était le saint patron de ta partie matérielle de l’image.

Sainte Véronique est la patronne de l’image elle-même. Elle donne une référence spirituelle à une représentation trop souvent piagée.

On accompagne l’ECPA dans ce qui est devenu au fil du temps une mission à part entière : de spectateur on est devenu acteur.

Pas d’image sans lumière. La lumière définit le sens du mot photographe mais il doit savoir doser et capter cette lumière. Si elle est trop vive, on est aveugle ; si elle n’est pas quantitativement représentée, c’est l’obscurité. C’est dans cette zone délicate que se situe la vraie image : celle qui dure, qui a du sens.

Pour l’ECPA, ce changement de saint patron (qui n’exclue pas l’autre) est un acte fondamental qui, associé au professionnalisme de chacun, rayonne sur les hommes et les choses.

L’homme a besoin de symbole. Il existe une plante appelée Véronique dont les caractéristiques sont : pérenne, vivace, petites fleurs bleues. Elle pousse en des lieux où l’on souhaite que la mémoire ne s’éteigne pas (les cimetières).

Un espace lui sera réservé dans le Fort. La plante Véronique porte en elle assez de qualités pour être un support symbolique au-delà do la simple association d’idées contenues dans son nom.

Les plantes savent admirablement utiliser la lumière dans la photosynthèse. Bien avant l’homme clics ont trouvé l’interactivité.